BlackRock, un champion à suivre de près

Cette crise est mal nommée, car c’est une véritable catastrophe. Les crises sont passagères, les catastrophes sont durables, voire irrémédiables. Celle que nous vivons a été dans un premier temps comptabilisée en nombre de morts, puis en points de chute du PIB et de hausse du chômage, et ce sera bientôt en victimes de la famine. Règne de la survie, l’informalité tourne au désastre. On parle d’atterrissage en catastrophe et l’on a de bonnes raisons de pressentir que l’on ne va pas y échapper.

Nous ne sommes pas au bout du compte, on s’en doutait un peu

L’euthanasie est un sujet qui suscite de fortes controverses, et elle n’est pratiquée qu’en douce, si l’on peut dire ! Mais la situation régnant à l’intérieur des résidences de personnes âgées, les Ehpad en France, ne revient-elle pas à la pratiquer à grande échelle faute de moyens et de priorités, sans que la décision d’en finir soit prise par les intéressés ? Les mouroirs de jadis ne sont pas loin. Un voile pudique, pour ne pas dire hypocrite, enrobe le drame en cours.

L'« ÉCONOMIE INFORMELLE DE SURVIE » A DE L'AVENIR, par François Leclerc

Billet invité. Article paru dans LA TRIBUNE du 14 au 20 mars.

Méconnue, l’économie informelle est en plein développement dans une Europe où elle aide à atténuer une crise installée pour durer. Les appellations ne manquent pas pour désigner une économie qui recouvre des activités de nature hétérogène, faisant de celle-ci un véritable fourre-tout. Elle est qualifiée de souterraine, parallèle, de l’ombre, ou bien encore grise ; mais s’en tenir au qualificatif plus neutre d’économie informelle – comme elle est dénommée dans les pays émergents et en développement – évite les faux-sens et se contente d’exprimer ce que les activités … Lire la suite